lundi 1 février 2016

Une période de doutes....

Le temps me manque tellement que je m'aperçois que je ne vous ai même pas souhaiter une merveilleuse nouvelle année....on va dire que mieux vaut tard que jamais, alors en ce 1er février nous adressons à chacun de vous une année pleine de santé, bonheur et amour....le reste suivra!

De notre côté, les nouvelles sont plutôt bonnes puisque Maël continue à progresser. Ces derniers résultats d'électro-encéphalogramme sont très bons -pas d'épilepsie en vue - et sur le plan des acquisitions, Maël continue son apprentissage de la propreté avec toujours quelques surprises pas très drôles - genre du caca caché derrière le canapé ou étaler sur les murs, des pipis faits en enlevant la culotte mais en s'asseyant sur une chaise - surement plus confortable que les WC :o).
Il travaille aussi toujours sa communication et a même été choisi par son orthophoniste pour s'initier à la méthode PECS, car volontaire et motivé.

Nous voici donc avec un tas de bonnes nouvelles sur lesquelles capitaliser et pourtant le moral n'est pas au meilleur....En effet, nous faisons un constat évident: nos enfants ont besoin de nous et donc nous aurions besoin de davantage de temps - Maël pour progresser encore plus vite et encore plus fort et Lohan pour ses apprentissages scolaires.....mais malheureusement malgré tous nos efforts et notre volonté, nous manquons de temps.

L'éternelle question de continuer à travailler ou pas a donc rejailli depuis quelques temps, et est toujours d'actualité sans que nous n'arrivions vraiment à y trouver une réponse idéale ....Il faut dire que j'ai accepté de nouvelles fonctions il y a près d'un an et que franchement ça n'arrange pas les choses, bien au contraire. En effet, il y a 1 an, on m'a proposé de prendre la responsabilité d'un secteur composé de 7 agences. Franchement, c'était inespéré, c'est le genre de poste où au-delà des compétences, une des conditions sinéquanones est la mobilité géographique (que je n'ai pas compte tenu des délai moyen d'attente d'environ 4 ans pour que Maël intègre un IME - c'est impossible à envisager pour nous!). J'avais donc enlevé de mon esprit cette possible évolution professionnelle jusqu'à ce qu'on me la propose...J'étais flattée, ravie mais aussi consciente des difficultés...mais je me disais qu'on y arriverait....aujourd'hui je suis bien plus sceptique!
Je rentre tard tous les soirs - quand je suis à la maison à 19h30 c'est la fête :), je reste bosser le samedi après-midi et puis, je suis stressée et accaparée par mon boulot.......bref, cette situation est frustrante et difficile à vivre!
Je vous l'ai dit, Maël est en plein apprentissage et je constate bien que l'école ou la crèche n'arrivent pas à prendre suffisamment le relai pour que ça se passe dans le meilleures conditions ...Par exemple, pour la propreté, nous ne mettons plus de couches à Maël le week-end, mais il ne demande pas le coquin donc ça sous-entend de lui proposer très régulièrement d'aller aux toilettes et d'insister, d'y retourner 5 minutes après ....(parce que sinon il refuse, et puis il fait dans son slip 5 min après ...). J'en ai encore parlé à son AVS ce matin mais en gros quand il le met 2 fois dans la journée c'est le max, évidemment ça ne peut pas suffire.... il garde une couche 5 jours sur 7....et nous ne sommes pas assez présents pour qu'il s'exerce à cet apprentissage la semaine aussi.
Idem pour la communication, je travaille la méthode PECS avec Maël 1 fois par semaine et ça fonctionne bien, mais ce n'est pas suffisant non plus.....
Et puis, il y a Lohan aussi, en CE1 cette année et en plein apprentissage des "bases" genre la conjugaison ou les tables de multiplication. Ceci implique que si jusqu'alors, il pouvait utiliser uniquement ses acquis, aujourd'hui pour réussir il doit apprendre..et à cet âge là, prendre du temps pour faire ses devoirs et apprendre, ce n'est pas ce qu'on préfère....lui aussi a besoin de nous, et là encore, nous n'avons pas assez de temps à lui consacrer.

Donc voilà pourquoi cette éternelle question de savoir si nous devons continuer à bosser ou pas à refait son apparition....Le problème, c'est que ce n'est pas si simple que ça, parce que arrêter de travailler, certes ça permet d'avoir davantage de temps mais ça génère d'autres soucis....2 principaux : financiers évidemment, mais aussi celui de la place des parents d'enfant handicapé dans notre société, parce qu'être confronté H 24 au handicap et se "renfermer" exclusivement dans ce rôle, c'est pas si facile non plus d'un point de vue moral et psychologique.....

Bon l'écrire ne solutionnera rien mais au moins ça fait du bien!...et puis positivons, comme je répète à mes enfants "il y a toujours une solution", à nous de la trouver maintenant!


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